Ecriture Automatique

Est-ce que vous connaissez cette technique d'écriture ?
Mise au point par un certain André Breton dans son Manifeste du Surréalisme, elle consiste à se laisser guider par ses pensées. Le manifeste lui-même met en garde contre les dangers que pourraient occasionner ce genre de pratique à la longue... (A. Breton parle de Schizophrénie et de mort, mais n'exagérons pas, hein ! - Lui n'en est pas mort, en tout cas ! )

Bref, le principe est simple. Prendre un crayon, une feuille, et fermer les yeux.
Dans un premier temps, on essaie de faire le vide, de zapper toutes nos sensations, toutes nos pensées... Et on tend l'oreille. Les mots viennent tout seul.
Il ne reste plus alors qu'à les coucher sur le papier comme ils viennent, sans les censurer. Breton parle même de supprimer la ponctuation qui nuit à l'efficacité de l'écriture. Dans tout les cas, il ne faut pas s'arrêter en cours de phrase, même si l'on n'est pas sûr de l'orthographe d'un mot. Ça briserait l'équilibre...

C'est un peu difficile au début, mais on s'y fait vite. Et le résultat est assez stupéfiant !
Je vous laisse essayer ! (Et pourquoi pas : poster un extrait)

J'ai déjà essayer une fois, et comment dire, c'était assez flou,lol. Mais avec une bonne musique de fond (comme Coldplay, lol) et bien ca donne de belles phrases parfois même si l'ensemble fait assez brouillon (pour moi en tout caslol)

J'ai l'impression d'écrire ainsi a chaque fois que j'écris un épisode de mes fictions Star-wars ^^
Généralement d'ailleurs je reprend a peine le texte quand je le relis, je corrige juste l'orthographe.

Moi ca a donné ça avec une série de chanson...


"Prémonition

L’écho de ses pas résonnait dans la ruelle déserte que le ciel recouvrait de son manteau gris. Les feuilles d’automne frôlaient les ballerines noires de la jeune fille à son passage. Vu du ciel, on aurait dit un sol parsemé d’étoiles de bronze. Ces marques du temps que les saisons laissent derrière elle, nous surprennent parfois de ne jamais changer malgré l’évolution de l’homme. La nature reste reine des choses.
Alors qu’elle ôte sa capuche rouge cerise, laissant cascader ses longs cheveux bruns le long de son dos. Ses iris clairs fixaient ardemment la silhouette lointaine. Elle s’approcha doucement puis accéléra vers l’inconnu et lorsqu’elle arriva à sa hauteur, celui-ci se tourna vers elle.
- Luc…murmura la jeune fille, le sourire aux lèvres.

Elle se retrouve nez à nez avec lui, sentant son souffle chaud près de son visage. Etrangement, son regard ne semblait pas bienveillant et sombraient dans une certaine obscurité. Ses yeux habituellement clairs étaient sombres, noyés dans le voile noir des pensées. Soudain, la jeune femme eu froid. Ses joues perdaient de leur couleur, et une larme se mit à dévaler sa joue avant de s’échouer dans le bruissement des feuilles. Elle baissa alors la tête et vit la larme argentée enfoncée dans son ventre. Alors, elle fixa le ciel, refusant de mourir en ayant pour dernière image le visage de son assassin. Elle sentit la lame s’enlever, puis, bascula en arrière. Le corps gisait inerte, là, dans les feuilles de bronze, alors qu’une teinte rouge venait s’évanouir dans l’immensité du sol, sur le goudron noir. Avant de fermer les yeux, elle vit l’homme s’éloigner peu à peu. La pluie commence à tomber alors qu’elle se meurt.
Là, dans la tristesse de l’automne…


Aly se réveilla en sursaut, le front perlé de sueur, et la respiration haletante. Après un moment, elle vit son réveil et remarqua l’heure tardive à laquelle elle s’était réveillée. Elle était en retard : Luc devait l’attendre, lui qui avait insisté autant pour la voir seule, au parc.

Mais Aly avait décidé : elle n’irait pas."

Pas mal du tout !!!!!!!!!!!!!!!

Meric, =D état de transe oblige dans ce cas là XD

Joli !

Le soldat blanc terrassa la porte d'entrée, frappant sur le sol ses bottes d'argent. L'ombre de ses pas emplissait l'air d'une sourde mélodie de deuil. Mort, jeune héros. Et n'oublie pas que le chemin ne s'arrête pas.
Il ne restait qu'un geste à l'homme blanc. Et le prisonnier quitterait la tour du donjon, quitterait son monde tangeant. Il voulut faire un pas de plus, mais l'écho de ses pas le terrifia. Qui était cet homme dont les tourments prenaient vies. Comment un être tel que lui pouvait survivre à tout ? A tout cela ?
Il n'y avait dans son regard que les flammes de l'espoir, qui le forçaient à avancer. Ici. Ailleurs. Le monde n'était qu'un entrechat pour guerrier souple.

Douéee !

Essaie ! Tu seras surprise toi-même !

Ecris un bon bout de texte. Le début est souvent moins fluide...

Eh bien comme saliar, ça peut paraitre étrange, mais chacuns de mes textes sont écrit comme ça souvant. pour les romans c'est pas toujours, mais généralement je me met devant mon écrant d'ordinateur et les mots me viennent comme ça, et je ne corrige souvant pas grand chose, parce que ça me plait dés le premier jaix. oui L'être de l'ombre je n'ai rien corriger, a part certains passages qui m'ont parut trop bancale sur le coup (mais souvant c'est quand je manque d'inspi). Par contre étant donné que ça me viens comme ça au bout d'un moment les idée diverge et sont différente donc maintenant je me retroouve avec des passages bizarre et donc il me faut une correction. par contre a part l'orthographe je n'ais jamais retouché le prologue. avoir crus voir une ombre blanche passé dans le couloir de ma maison tout en regardant dans mon miroire ma choqué et tout est venue instinctivement.

Ca m'arrive aussi, mais, sur le papier, j'écris assez mal, c'est vraiment l'ébauche d'un texte, par contre à l'ordi, ca file tout seul, et là aussi je ne me retrouve pas à réfléchir. Mais bon, faire aux files des pensées et tout, ca s'est une autre histoire, pour les romans je cogite pas mal pendant la journée...

J'ai la tête toujours remplit d'images donc quand j'écris - je ne parlerais pas de transe - je suis totalement aspirée par mon imagination et les mots que j'écris, que ce soit sur feuille ou sur ordinateur.

Après, imaginez un roman entier écris à la manière des essais comme ceux que vous avez poster, où chaque mot, chaque verbe et chaque adjectif a un rôle et une puissances dans les phrases qu'ils honorent ...

Je comprends un peu ce que tu veux dire, et je dirais bien limite "transe. C'est vrai, enfin pour moi, je vis mes histoires comme un film (quand je suis en plein silence, c'est encore plus vivant), l'impression d'assister à la vie des personnages, à leurs actions, au point qu'on oublie qu'on est devant l'ordinateur à taper et qu'on est à quelques mètres de ce qui se passe. On observe avec la sensation de pouvoir presque toucher ce qui se passe devant nous. Et quand on a fini la phrase, on revient à la normale XP enfin, ça me fait ça souvent et la plupart du temps, ca donne des résultats qui me conviennent =)

Oui ! Je vis mes histoires comme si tout se passait à quelques mètres de moi ... comme si je pouvais voir, toucher et sentir les même chose que mes personnages ... comme si j'étais, moi même, un personnage invisible et inconnu de l'histoire.

Personnellement, je n'y suis jamais parvenu. Je suis incapable d'écrire un texte qui me convient du premier coup. Quelques fois, je laisse passer, la flemme on peut dire. Mais un texte ne me conviendra jamais à cent pour cent. Pour l'instant au moins, je me pense incapable d'écrire de suite des textes comme les petits joyaux que vous avez écrit!
Comme le dit Kitsune :

où chaque mot, chaque verbe et chaque adjectif a un rôle et une puissances dans les phrases qu'ils honorent ...