Feux de camp

- Brouh ! Bah j'irais pas à la montagne cette année....Lol, j'en ai aussi une histoire, mais faudra m'accorder un moment.

- Elle avait pas froid avec ca robe ? Non s'en déconner, ca leur apprendra a ce moquer d'une jeune fille sans défense !

une autre !!!! une autre !!! j'en aurais bien une mais bon ... c'est gore ...

Vous connaissez le dahut ?

euh nan quoi est-ce ?

mais faudra m'accorder un moment.

Pas de problème ! prend ton temps

j'en aurais bien une mais bon ... c'est gore ...

Oh oui ! dit la nous quand même !

Vous connaissez le dahut

oui moi je connais !

Canell * en préparation de son histoire*

_ Bah moi je connais pas le Dahut et j'ai rien contre les histoire gore au contraire ^^

Pas mal !

Moi aussi j'en ais une, on dirais pas comme ça mais j'ai cogité pas mal là ^^

Moi aussi j'en ais une, on dirais pas comme ça mais j'ai cogité pas mal là

Ba alors elle doit être forcément mieux que la mienne !

N'empêche, ce n'est pas si facile que ça que de traduire l'ambiance d'une histoire oral à l'écrit ...

Ah si, la ponctuation signifie beaucoup! les "..." par exemple exprime pas mal de choses, de la tention, de la frayeur, du calme, du doute parfois aussi... Oh non je pense pas qu'elle soit forcément mieux. on verra.

A moi ! A moi !

Le dahut, c'est une histoire de chasseur en montagne. Une sale histoire de chasseur en montagne, en fait.
La plupart du temps, on le décrit comme une sorte de bouquetin, vivant dans les mayens... Avec deux pattes plus courtes que les autres. Tout les chasseurs s'accordent sur son existence, mais les scientifiques prétendent que les dahuts ne sont que des bouquetins, vivant dans les mayens... Avec deux pattes plus courtes que les autres.

Ils ont tort, pourtant. Et je le tiens de source sûre. Tout d'abord, un dahut est beaucoup plus vif qu'un bouquetin. Il remarque les prédateurs de loin, très loin... Et est donc très difficile à chasser. Pourtant, le dahut a un point faible... Il a deux pattes plus courtes que les autres.
On ne le répétera jamais assez.
Il suffit de se placer en dessous de lui et de l'effrayer... Pour qu'il se retourne, perde l'équilibre, et tombe. Les montagnes sont en pente. Et Newton ne s'est pas trompé. Donc le dahut tombe. Et accélère. Si bien que quand il s'arrête enfin, il a la nuque brisée et la mort déclarée.

Et si le dahut est si dangereux. Ce n'est pas parce qu'il a deux pattes plus courtes que les autres. Mais parce qu'en tombant, il percute souvent d'innocents promeneurs... Ou d'imprudents chasseurs qui ne se seraient pas méfier.
Prenez garde en montagne, le dahut ne prévient pas... quand il tombe...

Morpheus demande le silence, levant la main pour ramené le calme. une vague froide le parcours tendis qu'il réfléchit...
- Tout à commencé un soir d'halloween... bien entendu, les histoires comme celle ci commence souvant un jour d'halloween, mais faut il encore croire à l'histoire... y croyez vous les amis ?

Spoiler:

Mdr
exélent Floralia !!

_ hhhaaaa jolie fin floralia.. personnellement je sais que ça existe ... j'en n'ais vus un tuer mon guide !

_ Oui morpheus j'y crois raconte !

- Pas mal ! s'exclama Canell. J'ai fini la mienne ! Je vous laisse respirer deux minutes et j'enchaîne ! Ah bah Morpheus, je te laisse la terminer, je commence la mienne...

Spoiler:

"Bon, bon,


soyez indulgent car c'est une histoire africaine qui a plus d'impact à l'oral qu'à l'écrit =P

Canell, tout en terminant sa poignée de pomme chips dans la main se dévoua pour débuter son histoire. Sous la nuit noire qui les recouvrait de son manteau étoilé, elle commença:
"



Dans un petit village près de Pointe-Noire, les chants mortuaires résonnaient abondamment tandis qu’ils se mêlaient aux pleurs des proches de la défunte. Entourant le cercueil de bois d’ébène posé à même le sol, la mère Lily pleurait la disparition soudaine de sa famille. Les habitants du village étaient tous présents, alors que la pluie tombait sur les arbres sans vie du petit village perdu.
Quand ce fût le moment de porter le cercueil, quatre hommes vinrent de chaque côté de celui-ci, le soulevant pour débuter la marche austère. Les chants continuaient à toucher le ciel de leurs voix fortes et déterminées, les enfants suivaient le corps dans l’ignorance de l’enfance qui les préservait de la vérité.

Au bout d’un moment, alors qu’ils continuaient leur marche, le cercueil se mit à bouger ! Il tremblait, déséquilibrant les hommes qui le maintenaient en l’air. Le village cria de frayeur ! Mais non s’en s’éloigner de l’agitation qu’il y avait. Il bougeait encore et encore, vacillant de tous les côtés comme si la morte frappait la porte, mais lorsqu’on le lâchat il flotta dans l’air, suspendu sans jamais frôler le sol. Le sage du village vint vers lui et demanda alors :
- Esprit, que veux-tu nous dire ?!

Le cercueil continua sa danse troublante, lançant des bruits assourdissants.
- Tu n’es pas morte naturellement ! s’écria la mère, horrifiée. Ma fille !

La boîte se calma. Le sage poursuivit :
- Si c’est le cas, qui t’a tué ?!

Soudain, en un souffle, le cercueil vola en avant, traversant le village entier afin de conduire à la maison du coupable. Les villageois suivaient, le cœur menaçant de lâcher, mais la curiosité était telle qu’ils devaient savoir ! Assouvir cette question, ce crime inconnu que l’on allait enterré ! La mère, les enfants, les hommes, les femmes, les vieillards : tous suivirent l’esprit jusqu’à une petite case isolée, dont la terre brune avait noirci, et dont le chaume des toits mourrait. Un homme alors en sortit ; Il était si maigre qu’on apercevait les veines et les os de son corps, noir comme le goudron, les sourcils épais et bas.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il d’une voix raillée.
- C’est toi…mon frère ! s’écria la mère de la défunte. C’est toi qui a tué ma fille…mon propre frère…

Il écarquilla les yeux, devant le cercueil qui flottait devant lui. Puis d’un coup, le cercueil frappa le sol avec violence, aux quatre coins de la savane on avait pu l’entendre. L’oncle mourut sur le coup.
Et le cercueil tomba sur le sol, devant les habitants hébétés. L’esprit était parti…

pote là tendi que je finis la mienne.

Histoire pleine des esprits d'Afrique !
Merci !

- Jolie Cannelle, je ne verrais plus les cercueil de la même façon ^^ ... mon passage préféré, imaginer le cercueil évoluant dans le village... Quelqu'un reveux du cochon ?

- Merci ! Moi, moi, j'en veux! J'suis gourmande, se justifia Canell. Place à Morpheus maintenant...

- Viiii a Morpheus

J'en veux bien aussi !

- Tient.... des chips, de la salade ?

Y a du chocolat ?
Et qui veut des cervelas ?